Ce 24 novembre était le 2è jour du mois de grève à la SNCF. En cause, une réorganisation des conditions de travail pour améliorer la compétitivité du FRET.
Cependant, contrairement à l’an passé, où les grandes grèves d’octobre/novembre portaient sur la réforme des régimes spéciaux de retraite, et avait touché également la RATP, ce mois-ci les contestations se sont faites en ordre dispersé, résultant pour les usagers des gênes nettement moins importantes.
Nous avons donc eu droit à une première grève « carrée » (c’est-à-dire d’une durée fixe et non extensible, de 24h) le 6 novembre. Puis après des négociations, un deuxième mouvement social a été annoncé et s’annonçait assez musclé avant que d’ultimes négociations ne rajoutent une couche de dispersion syndicale. Au final, il y a bien eu une grève en ce 24 novembre, mais bien qu’étant annoncée reconductible, elle le n’a pas été et n’a donc duré que 24h, faute de participation suffisante des cheminots (environ 15 % de grévistes parmi les conducteurs).
Pour ces 2 dates, la répercution sur le trafic fut du même ordre : environ 50 à 70% des trains ont roulé. De plus pour les franciliens, il y avait la possibilité de se rabattre sur le réseau RATP (Tramway, métro, bus) qui n’était pas affecté.
Et en ce qui me concerne, signe que la grève n’était pas très musclée, la circulation des trains sur ma ligne, la U, n’a pas été interrompue bien que perturbée. Il y avait tout au long de la journée environ 50% des trains en circulation, soit un train toutes les 30 minutes en heure de pointe.
Ceci se traduisait par des trains bien remplis mais pas archi-bondés, surtout en fin d’après-midi (17h) où au départ de La Défense il restait de la place assise au moment de la fermeture des portes. L’adaptation à ce plan de circulation réduit ne fut pas très contraignante avec simplement un décalage en avance de 15 min par rapport à mes horaires habituels, le matin comme le soir.
Bref des mouvements sociaux de ce genre, ça passe mieux pour les usagers que ceux de l’année passée, nous ne nous en plaindrons pas ! Ce sera tout à priori pour cette année en matière de mouvements sociaux dans les transports, en principe rendez-vous l’année prochaine…