Bonjour !
Me voilà revenu d’un séjour chez nos voisins belges, voisins d’autant plus proches que j’habite en région parisienne, et que Bruxelles se ralie en moins d’1h30 de la Paris Gare du Nord. C’est donc, de fait, la capitale européenne la plus rapidement et facilement accessible depuis Paris. Et c’est donc l’une de mes destinations préférée à l’étranger. Après avoir exploré l’ouest (Bruxelles et Bruges), cap cette fois-ci à l’est wallon et francophone avec 3 villes situées dans la vallée de Meuse : Dinant, Namur et Liège.
Jour 1 : Voyage aller et première découverte de Namur
Le premier jour, cap sur Bruxelles en Eurostar, puis, après un ravitaillement, sur Namur, via un train belge peu rempli en ce jour de semaine et fort agréable. Il ne me faudra qu’un peu plus d’une heure pour rallier les 2 villes. Là, le mauvais temps est de la partie, certes sec, mais gris et bien frais pour un mois de mai (guère plus de 15°). Je m’octroie donc un temps de repos dans mon logement, le temps de laisser le soleil revenir, et pars donc ensuite faire une première reconnaissance de la ville, en prélude au lendemain, journée durant laquelle j’aurai plus de temps (et de soleil) pour compléter la visite.
Cette première petite marche me permet de découvrir le centre commerçant, et surtout les quais de la Sambre (Namur étant à la confluence de la Sambre et de la Meuse), avec un chemin piéton bien agréable avec le soleil de la fin d’après-midi, offrant une jolie vue sur la citadelle de la ville.
Jour 2 : les citadelles (Namur, Dinant)
2è jour, sinon le meilleur, disons le moins mauvais du séjour en terme de météo. Ce n’est certes pas grand le grand beau temps, il fait toujours aussi frais et venté, mais le soleil se montre régulièrement entre les passages nuageux. Je décide de dédier cette journée aux citadelles, et à leur panorama, que les 2 villes visitées du jour offrent : Dinant d’abord, ralliée en train direct en une demi-heure, puis Namur, après avoir repris un train dans l’autre sens.
La citadelle de Dinant est construite en haut d’une falaise assez impressionnante, et domine donc non seulement la ville, mais une partie de la vallée de la Meuse, de part et d’autre de la ville. Y monter passe par 2 options : à pied, via un escalier de 400 marches (c’est donc assez sportif !), soit en téléphérique, auquel il faut vouer une certaine confiance, celui-ci ayant été construit en 1956 et rénové en 1997, mais toujours visuellement dans son jus :
De plus, comme on peut le voir sur la photo, la pente est raide, et de ce fait, le trajet de courte durée (quelques minutes). Toujours est-il que la montée vaut le détour par beau temps, le point de vue offert depuis la citadelle est remarquable.
De retour à Namur, j’enchaîne sur la citadelle qui est accessible en télécabine, une installation bien plus récente (2021), moderne et accueillante que le téléphérique de Dinant ! La pente d’accès à la citadelle est également bien moins marquée, elle est construite sur une simple colline. Aussi, après avoir marché sur les hauteurs de la citadelle, je décide de revenir sur les quais et le centre ville à pied, en descente progressive, profitant au passage de beaux points de vue sur la ville en contrebas.
Jour 3 : Liège
C’est encore une fois en train que je rejoins Liège depuis Namur, par une liaison directe, en à peine 50 minutes. La temps s’annonçant pluvieux l’après-midi, je pars dès le matin pour pouvoir marcher au sec dans la ville, et y faire une petite visite express du centre.
J’en profite également pour faire un tour dans le tout nouveau tramway, inauguré moins d’un mois avant ma venue. Un tramway donc neuf, moderne et confortable, à défaut d’avoir une esthétique propre à la ville.
Retour à mon logement une bonne partie de l’après-midi, le temps de laisser passer la pluie, puis je ressors le soir pour diner dans le centre ville, le repas le plus typiquement belge (et même Liégeois) du séjour : boulette de Liège avec frites, puis gaufre de Liège. Très bon, mais il faut bien l’avouer, un peu riche (et sucré !).
Jour 4 : Détour à Anvers avant le retour
Pour ce dernier jour en Belgique, j’ai modifié mon programme initial, devant initialement passer la matinée entière à Liège. Le mauvais décidément bien installé, avec de nouvelles pluies en matinée, me pousse à privilégier les déplacements en train, bien confortables et au sec, plutôt que de prendre l’eau dans les rues de la ville. Je prends donc dès le matin un train pour Bruxelles, qui était de toute façon sur le trajet retour vers la France. Mais une fois arrivé là (en 50 minutes par une liaison directe), je prends la direction du nord du pays et met le cap sur Anvers, que je rejoins en 35 minutes, après une correspondance de seulement 6 minutes.
J’ai de la chance, j’arrive avec la plus belle éclaircie de la journée, et j’en profite donc pour prendre des photos de l’imposante gare et de ses environs, sous ce beau rayon de soleil (d’autant plus apprécié qu’il s’est montré rare durant le séjour). Après avoir flâné un bon moment dans et à proximité immédiate de la gare, et avoir pu observer la façon dont les trains sont reçus sur différentes voies réparties sur pas moins de 3 niveaux, certaines en terminus (niveau du dessus), les autres poursuivant au-delà de la ville (aux niveaux inférieurs), et y avoir pris un déjeuner assez léger, je remets le cap sur Bruxelles par un train direct et en navette entre Anvers et Bruxelles.
Ayant encore un peu de temps, je décide de descendre à la gare de Bruxelles Central, pour aller refaire un petit passage toujours apprécié sur la Grand Place. Bien m’en a pris, il y avait là un festival de jazz avec une grande scène ouverte sur un côté de la place. Je n’aurais malheureusement que quelques dizaines de minutes pour en profiter, devant assez rapidement rejoindre la gare de Bruxelles Midi, où m’attend mon Eurostar me ramenant en France.
Bilan
Encore un séjour bien agréable de passé chez nos voisins, malgré une météo assez maussade et plus digne de l’automne que d’une fin de printemps… mais nous sommes là à des latitudes qui ne garantissent jamais le soleil, même aux beaux jours, surtout lorsque le vent vient de la mer, chargé d’humidité venu de la Mer du Nord ou de la Manche.
Je n’en suis pas à mon premier, j’ai déjà fait 2 séjours à Bruxelles et un passage à Bruges, comme évoqué en introduction. Cette fois-ci, et plus encore que lors de mes précédents passages, j’ai été très mobile, passant rapidement d’une ville à l’autre. Je tiens là à saluer l’efficacité du réseau ferroviaire belge, que je n’hésite pas à placer au même niveau que la référence en la matière, la Suisse. C’est simple, il y a de nombreux trains, le réseau est dense, et la SNCB permet d’acheter des tickets d’accès aux trains valables pour tous les trains d’une journée donnée. Ceci offre une grande flexibilité aux voyageurs, et m’a bien aidé pour réorganiser mes trajets en fonction des conditions météo capricieuses.
C’est donc en toute logique que je compte y retourner l’an prochain, pour, entres autres idées, revoir Bruges aux beaux jours (la fois précédente était en hiver), visiter Anvers de façon plus approfondie, et pourquoi aussi les villes de Mons et Gant. Et revoir Liège sous un meilleur jour, ce qui ne sera pas bien compliqué, je n’y ai quasiment pas vu le soleil. Et bien sûr, repasser par la capitale, dont le centre ne manque pas de charme ni d’ambiance !
La seule chose qui m’étonnera toujours avec la Belgique, c’est son découpage linguistique. Je ne sais pas ce qu’il en est de la Suisse (je n’y ai pris des trains qu’en zone germanophone), mais traverser la frontière linguistique belge, entre Wallonie et Flandre, se fait bien remarquer : le train n’affiche et n’annonce les informations de voyage que dans la langue de la région traversée. Ainsi, entre Liège et Bruxelles, les annonces au départ, en Wallonie, étaient en français, puis sont passées en flamand – y compris le nom de la ville desservie – lors de la desserte d’une ville intermédiaire située en Flandre, avant de repasser en bilingue Français-Flamand à l’arrivée à Bruxelles, seule ville (et région autonome belge) où les 2 langues cohabitent. On s’y fait, mais çà fait toujours bizarre sur le coup !