Image du jeu Hogwarts Legacy
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Tout d’abord, pour comprendre le contexte de cet article, il faut savoir que je suis un enfant des années 80, ayant grandi, dans l’univers des jeux vidéos, avec les consoles de Nintendo Game Boy et Super Nintendo, très basiques selon nos standards d’aujourd’hui ! J’étais déjà attiré par des jeux d’aventure, notamment par ceux de la licence Zelda. D’ailleurs, dans mon enfance, le seul jeu vidéo que j’ai réussi à terminer est le célébrissime « Zelda, A Link to the Past« , sur Super Nintendo.

Le jeu sur PC n’était alors que balbutiant, avec un rendu visuel et sonore bien plus basique que les jeux d’aujourd’hui. Steam n’existait pas, pas plus que le cloud gaming. Arrivé, à l’âge adulte, aux premières années de travail et donc d’indépendance financière (à partir du début des années 2000), j’ai gardé un lien étroit mais plus distant avec cet univers, me contentant de jouer à des jeux dits « casual » (pour joueurs occasionnels), sans grande prétention technique et avec des récits assez simples, voire franchement simplistes.

Le temps est passé, les technologies ont évolué, le rendu des jeux s’est grandement amélioré. Le saut technologique franchi entre les années 2010 et 2020 est abyssal, en grande partie grâce au développement des consoles dites « Next-Gen », véritables monstres de puissance, capables de délivrer des graphismes hyper réalistes en haute définition. Les PC de jeux ont suivi la voie et sont capables de proposer eux-aussi des performances impressionnantes en la matière.

Retour dans l’univers vidéo-ludique

Jusqu’au courant de l’année 2024, je continuais de suivre ce petit monde de loin, sans me remettre dans le bain. Mais alors, comment y suis-je retourné ? Tout simplement en ayant eu l’opportunité de me lancer dans le jeu qui illustre cet article : Hogwarts Legacy. Avec le recul, ce jeu avait de très bonnes bases pour me plaire : étant un amateur de l’univers des films Harry Potter, et de son monde rempli de magie, j’ai tout de suite accroché à l’univers du jeu. Celui-ci est en plus accompagné d’une bande son que je trouve de toute beauté et parfaitement adaptée, amplifiant l’ambiance propre à ce jeu.

Bref, j’ai joué à ce jeu, non pas jusqu’au bout, tant il y a de choses à voir et à faire, mais j’ai terminé, en plus de l’intrigue principale, toutes les quêtes secondaires, ainsi que 98% des combats proposés, en environ 65 heures. Et j’y ai pris beaucoup de plaisir ! Le restant étant essentiellement de l’exploration, qui, à la longue, devient répétitive.


Quel plaisir de retrouver Poudlard et de s’y balader à notre guise !

Mais après ce ballon d’essai, qu’allait-il advenir ? Allais-je trouver un ou plusieurs autres jeux pour prendre la suite ?

L’après révélation : des jeux, oui, mais pas n’importe lesquels

Et bien, si j’écris cet article, c’est que la réponse à la question précédente est : oui. Mais pour autant, on ne passe pas de gamer occasionnel (casual) à chevronné du jour au lendemain, et du reste, j’ai tout de même passé l’âge, depuis longtemps, de faire des nuits blanches pour jouer sur mon temps libre. Donc si je me définis toujours comme un joueur occasionnel – dans le sens où je fais des séances de jeux assez courtes (rarement plus de 2h d’affilée) – c’est avec des envies de jeux plus aboutis, et surtout dans l’intention de les finir, que j’oriente mes recherches de nouveaux titres.

Et donc, j’évacue tout de suite des genres qui ne m’attirent absolument pas – voire me révulsent pour certains. C’est sûrement l’avantage de la vie d’adulte bien entamée, nos choix sont plus affirmés que durant notre tendre jeunesse. Et donc, exit :
– les jeux de tirs à la première personne dans lesquels il faut juste se contenter de faire le bourrin et de tirer sur tout ce qui bouge, sans forcément trop réfléchir
– un peu plus subtilement, les jeux d’une grande violence, où il faut tuer voire massacrer à tout va, mais contrairement à la catégorie précédente, cela peut se faire à l’issue d’une phase importante de réflexion pour élaborer une stratégie
– les jeux de courses automobiles et les sports mécaniques en général (exception faite – notable – de la série des Mario Kart, pour son aspect très fun et ludique)
– les jeux de baston (combats sur ring ou en arène)
– les jeux aux univers exclusivement sombres et (post-) apocalyptiques, typiquement ceux mettant en scène diverses formes de zombies
– les jeux au style graphique dit « Pixel Art« , au look rétro très simpliste

Et mine de rien, çà fait déjà un bel écrémage ! Mais l’univers du jeu vidéo est aujourd’hui tellement étendu que cela laisse encore pas mal de choix, parmi lesquels :
– les jeux de plateforme, type Mario, aux univers colorés
– les jeux d’aventure, préférentiellement dénués de violence gratuite, cette dernière devant être contenue (il ne faut pas tuer aveuglément tout ce qui bouge, mais seulement les ennemis sur notre passage)
– et d’une manière plus générale, sans style forcément imposé, tout jeu proposant une histoire riche, un univers et une ambiance propre au jeu, si possible assez coloré

Autre critère, le jeu doit intégrer un mode de faible difficulté, sans trop de stress ni de frustration (les réflexes du jeu casual !). A ce propos, j’assume parfaitement le fait de jouer aux jeux avec le mode le plus facile qui soit proposé (souvent nommé le mode « Histoire »), car je reste dans ma logique de ne pas tuer plus d’ennemis que le strict nécessaire, et je ne recherche pas les montées d’adrénaline régulières des passages les plus ardus – associées à la frustration en cas d’échecs répétés, laquelle m’a déjà fait abandonné 2 jeux qui me plaisaient pourtant bien de prime abord.

Alors, oui, des jeux de ces dernières catégories, il y en a, et pour illustrer mes propos, voici mon top 3 du moment, post Hogwarts Legacy (qui restera, pour longtemps je pense, mon préféré).

Mon top du top

Je précise d’emblée que ce classement est forcément subjectif et répond à mes seuls critères. Néanmoins, j’aime bien la qualité, donc l’ensemble des jeux ci-dessous présentés sont des jeux reconnus comme étant de très bon jeux en général.

Pikmin 4

Regardez-moi comme tout ce petit monde a l’air mignon et coloré ! Le jeu de détente par excellence, c’est un jeu de stratégie dans lequel le joueur incarne un personnage qui doit retrouver tout un tas de choses et de personnes, avec l’aide d’un chien et de petits êtres étranges et fictifs, les Pikmins. Ces derniers sont de différentes couleurs et cela n’est pas un hasard : chaque couleur correspond à une spécialité d’action spécifique, à utiliser à bon escient pendant le jeu. Tout ce petit monde oeuvre ensemble pour atteindre les objectifs assignés tout au long du jeu. Aucune violence dans ce jeu où l’intérêt réside uniquement dans la progression dans l’histoire.

Plus de détail sur la page de présentation du jeu. Exclusivement sur Nintendo Switch.

It Takes Two

Un excellent jeu d’aventure, qui a l’originalité de se jouer exclusivement à 2, en coopération, locale ou distante. Les joueurs y incarnent 2 personnages, un couple qui a été réduit à une taille minuscule. Ils doivent, pour s’en sortir, agir de façon concertée, et souvent même synchrone. Les dialogues entre les 2 protagonistes, qui apparaissent au cours du jeu, sont pertinents, renforçant l’aspect coopératif de l’action. Tout comme le précédent, aucune violence dans ce jeu où l’intérêt réside uniquement dans la progression dans l’histoire.

Disponible sur toutes les consoles modernes et sur PC. Plus d’information sur la page de l’éditeur du jeu.

Star Wars Jedi : Fallen Order

Le meilleur (du moment) pour la fin. Star Wars et son univers imp…. ah non, pas lui. Son univers futuriste donc, ses sabres lasers…

En toute franchise, de prime abord, je n’étais pas spécialement attiré par ce jeu, que je n’aurais probablement pas acquis (en promotion) si je n’avais pas eu l’occasion de le tester. Star Wars j’aime bien, mais je suis loin d’être le fan le plus absolu qui soit, et les sabres lasers ça va pendant 2 minutes mais après… Et finalement, j’ai tout de suite été séduit par ce jeu d’action-aventure, par son esthétique d’abord (pour moi, c’est un critère très important), par son gameplay (sa façon de jouer : les déplacements, les combats avec comme seule arme de poing un sabre laser), et finalement par son histoire (autre critère très important), bien fournie et digne des films de la saga – avec tout de même nettement moins de protagonistes, et… un petit détail sur lequel je vais revenir.

Pour faire progresser l’histoire, dans laquelle, sans surprise, il est question de… Jedi, le jeu nous emmène sur plusieurs planètes, chacune avec un univers visuel distinct, l’occasion de profiter, pour certaines, de décors d’une grande beauté. Autre atout, et pas des moindres tant il a son importance dans le jeu, la présence comme compagnon de (presque) tous les instants, un petit droïde nommé BD-1. Ce dernier va passer son temps perché sur l’épaule du héros, en y descendant pour donner le petit coup de main indispensable à la progression dans le jeu.

Enfin dernier petit détail, mais qui me permet toute fois de boucler la boucle de cet article : la voix française du personnage que le joueur incarne était également celle d’un des personnages rencontrés dans Hogwarts Legacy (Sebastian Pallow).

Bref, un jeu que je ne suis pas pressé de finir, tant je prends de plaisir à y jouer, mais pour lequel j’ai tout de même la satisfaction de savoir qu’un 2è volet, le jeu Star Wars Jedi : Survivor, reprenant les mêmes mécaniques et le même personnage principal – et son doubleur français – du premier jeu, m’attend juste après 🙂

Un minimum de violence dans ce jeu puisqu’il faut là dégommer – à coups de sabre laser donc – pas mal d’ennemis. Mais çà reste assez contenu, et surtout, ce n’est pas gratuit : c’est nécessaire pour progresser dans le jeu.

Disponible sur toutes les consoles modernes de salon et sur PC. Plus d’information sur la page de l’éditeur du jeu.

Bilan

Tout çà pour dire que le jeu vidéo est un univers suffisamment riche pour que chacun y trouve son compte. Je n’ai pas évoqué plusieurs catégories de jeu contre lesquels je n’ai pas de grief particulier, mais qui ne me captivent pas au-delà de la découverte initiale : les jeux de simulation de vie, de gestion de ressources, et de construction. Des jeux qui peuvent eux aussi occuper les amateurs du genre pendant de très longues heures !

Et comme je ne fais que replonger dans le grand bain, il y a encore des bien des jeux à découvrir, des styles à essayer, sans garantie d’y accrocher réellement (je pense notamment aux jeux de rôles aux combats au tour par tour tels que Baldur’s Gate 3). J’ai une liste bien remplie de jeux que je ne fais que commencer à explorer.

Bref, ce n’est que le début de l’aventure !

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